Morgan LABAR
A propos
Morgan LABAR est historien d’art. Ancien élève de l’École normale supérieure, diplômé en philosophie et docteur en histoire de l’art de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il s’intéresse depuis plusieurs années à la manière dont les catégories esthétiques, les canons et les discours hégémoniques sont construits au sein des mondes de l’art contemporain. L’ouvrage issu de sa thèse, La Gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980, paraîtra en 2022 aux éditions Les presses du réel.
Après avoir été lauréat de la bourse postdoctorale annuelle de la Terra Foundation for American Art à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), Morgan LABAR a occupé un poste de chercheur contractuel à l’École normale supérieure, où il enseigne l’histoire de l’art contemporain depuis 2019. Il est membre du laboratoire de recherche-création SACRe (EA 7410, Université PSL) et membre associé de l’unité mixte de recherche THALIM (UMR 7172, ENS – Sorbonne Nouvelle – CNRS).
Entre 2011 et 2017, Morgan LABAR a vécu à New York, Berlin, Los Angeles et Nouméa. Ces expériences de vie ont nourri de nouveaux intérêts académiques et l’ont conduit à orienter ses recherches actuelles sur les politiques de l’identité, les indigénéités et les arts contemporains autochtones. Il a organisé en mars 2021 les journées d’étude internationales « Arts contemporains et indigénéités » à l’ENS et coorganise à l’automne 2021 un colloque international (ENS, École du Louvre, Beaux-Arts de Paris) intitulé « Désœuvrer », consacré aux pratiques artistiques du désœuvrement et aux stratégies anti-productivistes depuis 1945.
Morgan LABAR est également critique d’art, membre de l’AICA France.
Intervention
Samedi 3 Décembre 2022 à 17h à l’occasion de la table ronde Rire, représentations, dérision et héritages coloniaux.